Premières mesures phares pour la transition écologique et solidaire

Le conseil métropolitain de ce jour a permis d’entrer dans le vif du sujet, avec l’adoption de mesures phares pour ce début de mandat, visant à améliorer concrètement le quotidien des habitant.e.s de la métropole. Vinciane BRUNEL-VIEIRA et Benjamin BADOUARD, co-présidents du groupe « Les Écologistes », reviennent sur deux de ces mesures : la mise en place de l’encadrement des loyers et la préparation d’un nouveau règlement local de publicité visant à limiter la pression publicitaire. Elles constituent des engagements forts de campagne des Écologistes et permettent d’allier transition écologique et justice sociale.

Vinciane BRUNEL-VIEIRA, co-présidente du groupe, s’est exprimée en conseil sur l’encadrement des loyers : « C’est un engagement fort du programme visant à répondre aux limites du modèle métropolitain actuel, facteur d’inégalités, où les habitant.e.s sont confronté.e.s aux pics de pollution, à la saturation des transports et aux difficultés d’accès au logement. Aujourd’hui nous demandons à l’État la mise en place du dispositif expérimental d’encadrement des loyers permis par la loi ELAN, pour 5 ans, pour les communes de Lyon et Villeurbanne. Il vise à limiter les hausses de loyer, puisque celles-ci ne devront pas dépasser de 20% le niveau de loyer médian constaté dans le quartier du logement mis ou remis en location. » Tout en soulignant l’importance d’une action globale sur la crise du logement, elle a insisté sur la nécessité d’agir aujourd’hui face à la flambée des loyers : “pour faire face à la maladie, il faut parfois commencer par faire tomber la fièvre”.

Benjamin BADOUARD, co-président du groupe, a pris la parole sur l’élaboration du nouveau Règlement Local de Publicité intercommunal : « La publicité commerciale à grande échelle doit être maîtrisée. Les citoyen.ne.s se sont exprimé.e.s et se sont mobilisé.e.s en ce sens lors de l’élaboration du précédent règlement local de publicité. Si notre collectivité ne peut intervenir sur les messages publicitaires croissants auxquels sont exposés nos concitoyen·ne·s dans leur sphère privée, elle peut – et doit – agir pour ce qui concerne l’espace public. Ainsi nous réduirons la taille des panneaux et leur densité sur le territoire, nous ferons diminuer la pollution lumineuse, nous n’autoriserons pas les panneaux numériques ou les grandes bâches publicitaires… Tout ceci en préservant et en promouvant l’information pour les événements culturels et pour les collectivités. »


Partagez dans vos réseaux préférés…