Tribune parue dans le Viva #348 de janvier 2022
Depuis un an et demi, les élu·e·s écologistes de la Métropole et de Villeurbanne agissent pour mettre en œuvre les transitions imposées par le dérèglement climatique et des décennies de productivisme, en faisant évoluer nos villes pour une meilleure qualité de vie.
Si l’augmentation des gaz à effet de serre perturbe le climat, d’autres rejets, cette fois chimiquement polluants, dégradent l’air que nous respirons au quotidien. Cette pollution, particulièrement présente en milieu urbain, est responsable d’environ 40 000 décès par an en France.
Les niveaux de pollutions mesurés sur notre territoire rendent une Zone à Faibles Émissions (ZFE) obligatoire selon la loi d’orientation des mobilités.
Elle est déjà effective pour les poids-lourds et les véhicules utilitaires professionnels depuis le 1er janvier 2020 à Lyon, Caluire et Villeurbanne. L’interdiction de circuler aux véhicules les plus polluants (selon les vignettes Crit’air) devrait être étendue progressivement aux particuliers jusqu’en 2026.
Quelques jalons ont été posés, mais le calendrier, le type de véhicules, les périmètres et les modalités de l’extension font actuellement l’objet d’une concertation publique (jusqu’au 5 février sur jeparticipe.grandlyon.com).
Car pour être efficace, la ZFE doit recevoir l’assentiment du plus grand nombre et les mesures prises ne doivent pas oublier la justice sociale. Par exemple, un accompagnement sera mis en place pour les personnes qui ont besoin d’une voiture sans avoir les moyens d’en changer. Les futurs transports en commun (tramway T6 et T9, Bus à Haut Niveau de Service Part-Dieu – Sept chemins…) et d’autres solutions alternatives et efficaces à la voiture doivent accompagner la mise en place de la ZFE : réseau cyclable, facilité et sécurité de la marche, autopartage et covoiturage…