Tribune parue dans le Viva #357 de décembre 2022 / janvier 2023
C’est lorsque les transports en commun ne fonctionnent pas normalement qu’on prend conscience du service qu’ils rendent chaque jour pour nous déplacer efficacement.
S’ils se dégradent, c’est pénalisant pour les usagers, pour les automobilistes, car la circulation et la congestion augmentent, ainsi que pour la qualité de l’air. Notre réseau de transport public est un commun auquel les écologistes sont plus que jamais attachés : il doit être entretenu, développé, amélioré.
En plus de la ligne A du métro et du réseau de bus et de tramways, les futures lignes T6 et T9 et le Bus à Haut Niveau de Service Route de Genas vont améliorer la desserte de Villeurbanne, particulièrement pour certains quartiers éloignés de lignes « fortes ». Après une phase de travaux contraignants, ces lignes reconfigureront une ville plus accessible, plus respectueuse de notre santé et participant à la lutte contre le dérèglement climatique.
Pour renforcer les usages, outre le développement des lignes et l’amélioration des fréquences et des amplitudes en soirée, la tarification a aussi toute son importance. C’est le sens des tarifs sociaux qui permettent aux plus démunis de bénéficier de la gratuité ou d’abonnements solidaires à 10€ par mois.
Ces mesures de développement et de solidarité ont un coût pour nos collectivités : le doublement des investissements du SYTRAL sur ce mandat est inédit. À l’heure de la hausse des prix de l’énergie, ces dépenses ne peuvent pas être supportées seulement par les usagers ou les collectivités. L’État doit contribuer davantage. C’est le sens de la tribune signée par le président de la Métropole, Bruno Bernard, avec d’autres présidents d’agglomération de toutes sensibilités pour demander notamment une baisse de la TVA et des aides conséquentes à l’investissement.