Sécurité : pas de fatalité, mais des actions !

Tribune parue dans le Viva #376 de février 2025

Le sentiment d’insécurité est souvent exprimé par les villeurbannais·es que nous rencontrons.

Ce sentiment peut avoir des réalités diverses (violences sexistes et sexuelles, harcèlement scolaire…) mais il résulte d’abord d’agacements quotidiens sur l’espace public : incivilités, comportements dangereux liés aux déplacements et aux stationnements, et surtout trafic de stupéfiants.

Bien que les causes et les moyens d’action dépassent le cadre et les compétences municipales, nous agissons sans tabou.

Il n’y a pas de répression sans prévention.

Le dialogue et la médiation sont nécessaires à une sécurité durable. Les alertes des habitants et des collectifs permettent une action anticipée et concertée. Les médiateurs sociaux peuvent renouer le lien social et prévenir la délinquance ou la récidive, en particulier chez les adolescents. L’emprise du narcotrafic impacte la santé publique : nous menons donc des actions sur l’addiction et les dangers des drogues.

Mais la prévention n’empêche pas la vigilance et la répression.

Signalements à la justice, commerces problématiques fermés, comportements dangereux verbalisés… Tout ceci nécessite des moyens humains. Depuis 2020, nous avons doublé les effectifs de la police municipale. En complément, le maire a dû insister auprès de l’État pour obtenir la présence, au Tonkin, d’une brigade de Police Nationale spécialisée de 13 policiers. Malgré les dérives potentielles de la vidéosurveillance et son efficacité limitée sur le narcotrafic (elle n’engendre souvent qu’un simple report), nous savons qu’elle est une condition imposée par l’État pour des moyens humains supplémentaires. En outre, on constate son utilité ponctuelle pour la répression de certaines infractions : dépôt d’encombrants, stationnement dangereux, rodéos…

En matière de sécurité, nous refusons les polémiques stériles, les approches simplistes et inefficaces : nous sommes tournés vers l’action pour la tranquillité de chacune et chacun.


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