Un, Deux, Toits Soleil ! à Lazare-Goujeon

Conseil Municipal du 31 mai 2021

R 2021-120 Convention d’occupation temporaire aux fins d’installation et d’exploitation d’une centrale photovoltaïque sur le site du groupe scolaire Lazare-Goujon sis 50 rue Pierre Voyant.

Intervention commune des groupes Socialistes et Citoyens Villeurbannais, Les Écologistes et Cercle Radical et Place Publique faite par Agnès Thouvenot.

Monsieur le Maire,
Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,

La transition environnementale est l’un des trois axes marquants de notre programme municipal. Nous le savons, la question des ressources énergétiques est cruciale dans cette perspective.

Notre Conseil s’est engagé à plusieurs reprises sur des délibérations Pas plus tard qu’il y a quelques minutes avec l’adhésion à la SPL OSER.

Mais l’un des leviers de la transition énergétique se situe également au niveau de la production même de cette énergie, en refusant le recours aux énergies fossiles, qu’elles soient utilisées pour les déplacements ou le chauffage, ou converties en énergie électrique.

Les énergies renouvelables, comme l’éolien, le photovoltaïque ou l’hydraulique, sont une partie de réponse à cette quadrature du cercle.

L’exploitation de l’énergie solaire semble particulièrement adaptée en milieu urbain. En effet, c’est une manière intéressante de valoriser l’utilisation de nos toits d’immeubles, un espace étonnamment sous-exploité alors qu’il est soumis chaque jour au rayonnement solaire.

Villeurbanne expérimente déjà le recouvrement de ses toits d’écoles par des panneaux photovoltaïques, notamment celui de l’école Léon Jouhaux.

L’électricité ainsi produite est réinjectée dans le réseau électrique général et permettra aux Villeurbannaises de profiter au moins partiellement d’une électricité propre et produite localement.

Villeurbanne encourage les « circuits-courts », sans prétendre « court-circuiter » notre modèle énergétique historique, véritable bien commun national, mais bien de le compléter en expérimentant une approche décentralisée et démocratique.

En effet, l’intérêt principal de cette délibération, c’est qu’il est porté par des citoyen·nes, réunis dans une coopérative qui milite à la fois pour des énergies ni atomiques ni carbonées, mais qui questionne aussi notre rapport à l’exploitation des ressources et leur profitabilité. Le modèle coopératif privilégie l’investissement des bénéfices, réinvestissement qui alimente un modèle économique vertueux et décidé collectivement.

En plus de sensibiliser les citoyens à l’emploi d’énergies renouvelables, nous leur offrons une opportunité de prendre la main sur l’électricité qu’ils consomment.

Villeurbanne dispose de ressources insoupçonnées.  Près de la moitié du patrimoine bâti de la Ville est constitué d’écoles : forte de ces expérimentations, nous continuerons à poursuivre l’installation de panneaux sur ces lieux, et à terme, à en assumer directement l’installation et l’exploitation. La priorisation donnée aux groupes scolaires n’est pas anodine car ces installations doivent aussi avoir une portée éducative pour les générations en devenir.

Seul le prononcé fait foi.


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